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[426] Saint Bernard, premier abbé de Clairvaux et fondateur de l’Ordre des cisterciens (1091-1153), est connu par sa dévotion pour la Vierge et par son ardeur mystique. Comme Virgile représentait les lumières naturelles, et Béatrice celles de la grâce, saint Bernard représente ici les lumières de la gloire; cf. Ch. S. Singleton, Dante Studies, Cambridge (Mass.) 1958.

[427] Le mouchoir de sainte Véronique, relique conservée à Saint-Pierre de Rome: on y voyait imprimée l’image du Christ.

[428] La Vierge.

[429] Ève.

[430] David, auteur du Psaume L, connu sous le nom de Miserere.

[431] La Rosé mystique est séparée en deux par une file longitudinale de Juives: d’un côté se tiennent les élus de l’Ancien Testament, et de l’autre ceux du Nouveau Testament. Les travées de ce dernier groupe ne sont pas encore entièrement occupées.

[432] En face du trône de Marie se trouve le trône de saint Jean-Baptiste.

432bis En face du trône de Marie se trouve le trône de saint Jean-Baptiste.

[433] De même qu’une coupe longitudinale traverse la Rosé mystique de haut en bas, un gradin fait tout son tour à la mi-hauteur, qui la sépare en deux moitiés superposées: la partie basse est réservée aux innocents, dont le salut ne fut pas le résultat de mérites propres.

[434] Ce qui intrigue le poète, c’est de voir que les innocents, bien que n’ayant pas de mérite propre, sont distribués à l’intérieur de la Rosé mystique sur des gradins différents, comme si leur degré de félicité n’était pas le même.

[435] Les enfants, qui moururent avant le temps.

[436] C’est de la prédestination qui justifie les places différentes assignées aux innocents.

[437] Esaü et Jacob, dont l’un seul était élu de Dieu. Esaii, que Dieu n’aimait pas, avait des cheveux roux; c’est ce qui fait dire, plus bas, au poète, que la prédestination tient compte de la couleur des cheveux.

[438] L’ange Gabriel.

[439] La Vierge. Elle a Adam et saint Pierre à ses côtés, avec, respectivement, Moïse et saint Jean, auteur de l’Apocalypse, auprès d’eux.

[440] Phrase diversement interprétée par les commentateurs. Elle pourrait signifier également: le temps de ta vision, de ton voyage imaginaire qui touche à sa fin; le temps qu’il te sera permis de rêver en contemplant les plus sublimes vérités de la foi; le temps de ta vie terrestre, qui n’est qu’un songe. Nous ne voyons pas de raison suffisante pour choisir.

[441] Dante connaît, par la contemplation, «la béatitude de la vie éternelle, qui consiste dans la jouissance de l’aspect divin» (De Monarchia, III).

[442] Les trois personnes de la Trinité, l’une d’elles procédant des deux autres.

[443] L’image humaine du Christ, qui l’a accompagné au Paradis.

[444] L’objet de la contemplation, qui est la confusion de l’âme en Dieu, a été atteint; c’est l’extase, phase ultime de la contemplation, qui n’est pas une connaissance intellectuelle de Dieu, mais qui établit le contact entre lui et la volonté humaine. Sur ce processus de l’extase et sur les phases de la contemplation, que Dante semble avoir empruntées à Ultinerarium mentis in Deum de saint Bonaventure, cf. Et. Gilson, La conclusion de «La Divine Comédie» et la mystique franciscaine, dans Revue d’Histoire franciscaine, I, 1924, pp. 55-63.