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17-th april 1806.

Copy of a letter to Lord Auckland inclosing the memorial saying Observations.

James Street Westminster 17-th april 1806.

My Lord,

The incalculable importance of the inclosed observations I am convinced will plead my apology for pressing the subject matter of them upon that very early attention, which the present distressed state of our trade the attention of His Majesty’s government as early as possible, with a view if possible, to an order being sent by the mail of to morrow, to suspend or rather to countermand the blockade of the Elbe.

I have been for nearly two years the accredited agent of the Republic of Hamburgh, and have bestowed much labour, with a view to obtain a knowledge of the nature and extent of the trade, and its importance to this country.

But in these delicate and difficult times it is not safe for the Senate to disclose many important facts, elucidating the advantages this country derives from the commercial intercourse with that city, or what steps its merchants have adopted, to promote a circulation of British goods all over Europe: nor can I in my public capacity, as their deputy or agent venture, to bring the case under the review of government in the shape of a memorial, to be presented in the usual official form to the Minister for foreign affairs, lest the publicity of such a document now, or at any time hereafter from the unfortunate state of Europe, might prove fatal to the liberties of Hamburgh, in the preservation of which this country is so much interested.

I have therefore presumed to bring the case forward under the title of Observations, which can be transmitted to no person with greater proprieté than your Lordship, since it can not pass to His Majesty’s councils through a channel more appropriate, or better calculated to command that very early attention, which the present distressed state of our trade and the importance of the case imperiously solicits.

I have the honor to be etc.

VIII

Нац. арх.

AF. IV — 1060, pièce n° 27.

Genève, le 10 Novembre 1806.

Sire,

Permettez-nous d’appuyer de nos prières la petition qui vous a été présentée par le commerce de Lyon, et qui sera confirmée sans doute par les adresses de toutes le villes commerçante de France. Nous nous recommandons à la protection de Votre Majesté, les villes commerçantes du Nord et de l’Allemagne; nous la supplions de leur épargner autant qu’il sera possible les calamités qui sont une suite trop ordinaire de la guerre, et d’alléger pour elles le poid des contributions.

Ce fut une consolation pour nous, au moment où éclate une nouvelle guerre, de voir Votre Majesté déclarer qu’un des ses motifs pour prendre les armes, c’était la protection que pour la propriété même du commerce et de l’industrie de France, elle devait accorder aux villes Anséatiques. En effet, Sire, le commerce est un lien d’amitié entre les peuples, un lien qu’une guerre, même longue et acharnée ne rompt pas entièrement. Mais la paix et la confiance avaient resserré ce lien entre les ville de France et celles d’Allemagne; des relations multipliées et de la plus haute importance existaient entre Hambourg, Lubeck, Bremen, Leipzig, et toutes les villes de commerce de France, aucune faillite ne pourrait éclater dans aucune de ces villes, sans causer au commerce Français, et à celui de notre ville en particulier, une perte proportionnée à son importance, une perte qui retomberait immédiatement sur les manufactures. Aucune grande calamité ne peut atteindre ces villes, sans que des faillites nombreuses en soient la suite. La mauvaise foi profite alors des malheurs publics, le payement des dettes les plus sacrées est suspendu ou refusé, la méfiance arrête toute espèce de transactions, les contrecoups des pertes qu’éprouve la ville la plus éloignée de l’Allemagne, sont ressentis d’une extrémité à l’autre de la France, et occasionnent au Commerce Français, par les faillites nombreuses qui en sont la conséquence dans toute l’Europe, une perte égale ou peut-être supérieure à celle qui aura éprouvé les villes étrangères.

Tandis que le commerce Français serait appellé à souffrir de toutes les souffrances de tous les commerçants de l’Europe, les manufactures françaises sont plus particulièrement intéressées à la conservation de l’antique propriété d’une ville d’Allemagne, qui était le marché général, le marché presque unique de tout le Nord et le Levant de l’Europe. Les foires de Leipzig étaient le débouché le plus important des manufactures françaises destinées à une consommation étrangère, et la suppression du Commerce de cette ville, en détruisant toute exportation, ruinerait presque tous les ateliers de France, et réduirait les ouvriers à manquer de pain. De beaucoup la plus grande partie de l’horlogerie et de la bijouterie de notre ville était vendue à Leipzig, toutes nos exportations pour l’Allemagne, le Danemarc, la Suède, la Hongrie, la Pologne, la Russie, et la Turquie avaient cette destination. Mais les foires de Leipzig seraient abandonnées par tous les étrangers qui venaient y acheter les marchandises françaises, s’ils ne trouvaient plus dans cette ville la sûreté pour leurs propriétés dont ils jouissaient auparavent. Les fabricants Français les abandonneraient à leur tour, si les marchands de Leipzig autrefois leurs dépositaires, étaient ruinés par des contributions ou des saisies, de manière à ce qu’ils n’eussent plus de garantie à donner pour leurs propriétés à ces fabricants.

En recommandant à la clémence et à la protection spéciale de Votre Majesté, toutes les villes commerçantes de l’Allemagne, nous avons cru devoir insister seulement sur des considérations commerciales, et sur l’avantage de vos propres sujets, car sans doute nos prières trouveront Votre Majesté déjà disposée d’elle même à épargner une classe d’homme toujours étrangère aux prétentions ou aux fautes de ses ennemies toujours amie au milieu de la guerre, toujours utile à la France qu’elles qu’aient été les révolutions des Gouvernements sous lesquels elle vivait. Mais Sire, vous jouirez aussi en protégeant les négociants d’Allemagne, et en les sauvant de la ruine, d’avoir travaillé ainsi à la propriété de vos sujets Français.

Genève 10 Novembre 1806.

Nous Sommes de Votre Majesté. Les très humbles et très fidèles sujets.

J. Sh. Léon Simonde Sismondi, Secrétaire de la chambre du Commerce.

Elie Audra.

J. Odier-Chevrier — Vice-président.

Violliens.

Henri Martin.

Hentz.

IX

Нац. арх.

AF. IV — 1060, pièce n° 81.

Paris, le 5 août 1807.

Rapport sur la question de savoir ce que peut désirer le commerce des différents princes qui composent la Confédération du Rhin, quelles sont les mesures à prendre pour y introduire les produits de nos manufactures.

Rapport à Sa Majesté l’Empereur et Roi.

Sire,

Votre Majesté m’a ordonné de répondre à la question suivante:

Que peut désirer le commerce des différents princes qui composent la Confédération du Rhin? quelles mesures à prendre pour y introduire les produits de nos manufactures?

En donnant à l’Allemagne une forme et une constitution nouvelle, le Genie et la Victoire de Votre Majesté lui ont aussi donné de nouveaux intérêts, de nouveaux rapports et ont resserré surtout les liens que l’unissaient à la France. Il suffira presque au Commerce français de jouir en liberté les effets naturel de cette grande révolution, les intérêts commerciaux de la France et de l’Allemagne ne sont presque opposés sur aucun point, et les circonstances réciproques sont presque toutes favorables aux étrangers.

Nos vins, nos eaux-de-vie seront toujours nécessaires à l’Allemagne, nos soyeries, nos objets de luxe et de mode lui conviendront longtemps; nos draps pourront y obtenir chaque jour un débouché plus étendu, nos tissus de coton pourront bientôt y pénétrer.