Fausta, d’un geste plein de dignité, releva l’abbesse.
– Oui, dit-elle, vous êtes vraiment une apôtre, Claudine. Si votre chair est faible, votre âme est forte. Vous êtes la seule qui m’ayez comprise… Écoutez donc… car je suis lasse de planer dans des régions trop élevées peut-être.
Sur un signe de Fausta, Claudine de Beauvilliers, abbesse des bénédictines de Montmartre, s’assit, et elle se prépara à écouter comme jadis, au fond de la Judée, les apôtres favoris écoutaient Jésus…