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Lettre 161. Mme Parangon, à Pierre.

[La bonne dame veut me consoler. J’en fus reconnaissant; mais j’étais soumis à Dieu.].

de Paris, 1er juillet.

Je trouve enfin la force de vous écrire! Le coup est affreux: mais il n’est pas au-dessus de votre vertu. Je vais vendre tout ce que je possède, et le placer ici: faites-en autant, et venez m’y joindre. Nous y vivrons ensemble; tout nous sera commun, jusqu’à la douleur et aux larmes. Quittez ce pays, que vos mœurs honorent, respectable Pierre, et venez ici, je vous en conjure à mains jointes. Partez sur-le-champ: j’ai un endroit tout prêt, pour vous recevoir tous: c’est un cœur tout à vous qui vous en prie. Ô ma pauvre Ursule! mais j’étais nécessaire ici!